Un festival à Bonne Encontre

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Un festival à Bonne Encontre

Par la grâce d'une poignée de doux poètes, Bon-Encontre (47) est devenue la cité refuge dul'un des instruments les plus représentatifs de la rue.

Les fadas de la musique Mécanique avaient, cette année encore vu et fait les choses en grand.

Ces trois journées du Vendredi 19 au Dimanche 21 Mai ont été une parfaite réussite avec, outre un décollage de montgolfières, un vin d’honneur et dégustation de produits régionaux, un dîner spectacle animé par la troupe K.Baret, une exposition de voitures anciennes, ont accueilli des dizaines de festivaliers tourneurs de manivelles et leurs drôles de machines qui ont pendant ce long week-end animé ce bourg d'habitude paisible de bon Encontre.

Le Président Jean-Michel Labarthe, aidé se son équipe motivée "Les fadas de la musique Mécanique", le syndicat d'initiative et autres structures partie prenante dans cette manifestation (AAIMM), ont reçu les représentants et membres de "La Confrérie des amateurs d'orgues de barbarie Toulouse" avec la plus grande chaleur.Je les en remercie au nom de tous les amis présent ou non sur les lieux des festivités.

Mon intention était de faire un reportage à destination de publication sur notre site, mais je me suis vite laissé prendre par la magie des lieux et les nombreux contacts établis m'ont fait oublié ma mission.
Restent quelques photos qui ont trouvées leur place dans notre album  et d'excellents souvenir et me font attendre avec impatience la prochaine date  car des événements comme celui-ci ne  se manquent pas.

Nous avons aimé la délicatesse des organisateurs qui ont pensé aux petits et aux grands.

Quelle n'a pas été ma surprise de découvrir sur une place une aire de jeux pour enfants, animée par je ne sais quels bénévoles qui a priori n'avait rien à voir avec l'orgue de Barbarie mais un petit plus (un grand plus) que nous trouvons rarement lors de manifestations de ce genre.
La messe dominicale était animée par  l'ennemie jurée de l'orgue d'église (Lol !) Un orgue de Barbarie. Gigantesque !

Question ambiance, le vin d'honneur se donnant dehors en plein marché, il n'en a pas fallu plus pour que les clowns entrent dans la dans, clarinette au bec et que tout ce petit monde ne se mettre à chanter en coeur les complaintes d'autre fois. Un instant rare.:-)

Chacun des festivaliers, en grande tenue, rivalisaient d'originalité et certains même jouaient devant un public médusé des instruments antédiluviens que l'on trouve d'habitude sur les étagères des musées poussiéreux. Il est bien dommage que mon appareil photo m'ait lâché juste avant cette découverte. :-((

LOrgalulu" et ses 276 cartons.  "Y'a d'la voix" qui, comme son nom l'indique force par le duo qui le compose  l'attention du chaland et il est IMPOSSIBLE de ne pas s'arrêter un moment pour écouter. Un spectacle !

  • "Les Zorgagilles" Sympathique couple très performant.
  • "Les Vittel-fraise" qui jouent si bien "la St Médar"
  • "Orguenville" Agnes et Roger Duhamel.
  • "Claude", très sympathique chanteur de rue et sa médaille "loi 1831" dont il n'est pas peu fier."Drehorgelorchestes "Musica Romantica" aus Rhauderfehn. Orchestre d'orgues de Barbarie.
  • L'orgue de René trônait devant la salle polyvalente et vous verrez quelques photos dans l'album. On ne pouvait pas manquer cela !

Bien sûr, je ne peux  dans cet article parler de tout le monde. Il y en avait trop.
Je me contenterais de relater l'ambiance très conviviale entre le participants qu'ils soient des festivaliers (invités par le comité pour l'occasion), les "gens du coin" fiers de leur festival, les amateurs (ou amoureux) de l'orgue de Barbarie qui trouvent ici un temps de rencontre, les visiteurs lambda aux yeux et oreilles écarquillés,et les camelots de service toujours présent pour offrir quelques gâteries à ce public avide de plaisir.

En ce qui nous concerne, nous avons participé aux agapes des organisateurs et festivaliers et, même si nous (La Confrèrie) nous étions donné RDV à une table avons beaucoup apprécié cette convivialité. Plus de Monsieur, plus de Madame mais que des "tu" et des embrassades.

Dans deux ans, je reviendrais mais du début à la fin, je ne quitterais pas le village de Bon-Encontre qui porte bien son nom en ce qui concerne notre passion. L'orgue de Barbarie.

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